Mon animal de compagnie, mon allié santé

Bien-être et forme - AVENIR SANTÉ MUTUELLE - 03/05/2022

Qui n’a jamais ressenti ce sentiment de sérénité et de bien-être au contact de son animal de compagnie ? Qui n’a jamais été fasciné par la majesté d’un cheval ? Qui n’a pas été amusé du comportement d’un poisson dans son aquarium ? La présence des animaux aurait-elle un impact sur notre vie, sur nos émotions, ou sur nos sentiments ? Mais plus encore, les animaux auraient-ils une influence sur notre santé physique et mentale ? Plusieurs études tendraient à le penser, malgré un certain scepticisme du monde médical.

AVENIR SANTÉ MUTUELLE souhaite apporter quelques éléments de réflexion sur ce phénomène encore inexpliqué scientifiquement mais tellement actuel et universel.

 

En France, près d’un Français sur deux possède un animal de compagnie. Certains l’expliquent par le fait que l’être humain a une tendance congénitale à créer des liens avec la nature et toute forme de vie. C’est l’hypothèse de la « biophilie » qu’Edward O. Wilson, biologiste, entomologiste et myrmécologue américain de notoriété mondiale, a avancée en 1984.

L’animal de compagnie est tour à tour compagnon, partenaire de jeu, confident et fournisseur de câlins.

Une interaction homme animal controversée

Les animaux sont des êtres vivants dont l’attitude peut parfois laisser penser qu’ils font preuve des mêmes émotions et des mêmes sentiments que nous et que, peut-être, des interactions sensorielles seraient possibles. C’est ce que de nombreuses études ont tenté de prouver en mesurant les paramètres sanguins chez un panel d’humains et de chiens. En 1929, il aurait été constaté que lorsqu’une personne caresse un chien, la tension artérielle du chien baisse. Mais cette expérience n’a pas été assez documentée pour être validée. Il faudra attendre 50 années plus tard pour qu’une étude détermine que la tension artérielle d’une personne chute également avec une interaction positive et des changements constatés de diastolique et de systolique.

Une autre expérience, basée sur ces premiers résultats, a mis en œuvre une méthodologie qui a démontré que, chez les humains et les chiens, la Bêta-endorphine, l’ocytocine, la prolactine, l’acide phénylacétique et la dopamine avaient augmenté de manière significative. Plus récemment, une autre étude, parue dans la revue « open Access Library Journal » du 23 février 2018 a démontré que les interventions assistées par des animaux peuvent être bénéfiques pour réduire l’anxiété perçue chez les étudiants des programmes d’enseignement professionnel supérieur avant un examen. Mais ce concept de thérapie assistée par l’animal n’a généralement pas été approuvée par les médecins, car plus qu’une approche médicale, ils la considèrent comme un placebo. Mais un placebo qui fonctionne, n’est-il pas en lui-même une forme de traitement ?

Un soutien social

Chaque individu, qu’il soit enfant, adulte ou personne âgée, a éprouvé à un moment ou un autre de son existence, un sentiment différent au contact d’un animal : bien-être, apaisement, excitation, peur parfois. Cette interaction, nous l’avons tous au moins une fois ressentie en présence d’un animal, le plus souvent, de manière très positive et gratifiante.

Le contact avec un animal permet de lutter contre la solitude, il diminue la tension artérielle et favorise une activité physique plus intense. L’amélioration du taux de survie dans une unité de cardiologie a même été constaté chez ceux qui possédaient un animal de compagnie (Friedmann, 1980).

L’animal de compagnie apporte un soutien social incontestable, mais il facilite aussi les rencontres et modifie, de manière positive, la façon de gérer nos relations, non seulement avec nos congénères, mais aussi avec le monde vivant qui nous entoure.

Un soutien thérapeutique

La présence d’un animal de compagnie a des effets thérapeutiques sur certaines personnes qui souffrent de troubles légers comme le manque de motivation, la difficulté de maintenir son attention, les problèmes de concentration, la perte de confiance en soi ou les troubles du comportement. Certains traitements de troubles mentaux plus lourds peuvent avantageusement être rendus plus efficace grâce à la présence d’un animal, comme le handicap moteur, l’autisme, le stress, l’anxiété, la rééducation après un AVC ou la maladie d’Alzheimer…

Une école de la vie

S’occuper d’un animal, c’est développer son sens des responsabilités, notamment chez les jeunes enfants. Le nourrir, l’entretenir, le soigner, lui apprendre les bonnes manières, répondre à ses sollicitations, sont autant d’actes qui forgent la personnalité et responsabilisent l’enfant. Autre bienfait moins connu de la présence d’un animal, c’est le fait que vivre avec un animal réduit de 33 % le risque d’allergies.

Un animal n’est pas un jouet, mais un être vivant et tout nouvel arrivant dans la famille devrait être considéré comme tel. Attention, donc, à ne pas offrir un animal de compagnie en réponse à un caprice, comme un enfant pourrait le faire d’une friandise dont il aurait envie. L’arrivée au foyer d’un animal doit se préparer et s’expliquer. Pour les parents, c’est aussi un engagement, car les contraintes liées à la présence d’un animal sont à la hauteur de la joie qu’il peut apporter. Les vacances, le quotidien, les habitudes de la vie courante sont impactées et la longévité d’un animal peut aller de quelques mois pour un hamster par exemple, à plus de 15 ans pour un chien ou un chat, voire 100 ans pour un perroquet et 150 ans pour une tortue… C’est aussi un budget à prévoir car entre nourriture et frais vétérinaire, la facture peut vite prendre des proportions financières importantes.

Le chien, mon partenaire fidèle

Le chien est un des animaux de compagnie les plus populaires en France. Il est intelligent, fidèle et affectueux. Ses capacités à apprendre en font un allié incontournable dans de nombreux domaines : chien d’assistance, d’avalanche, de berger, de garde, de chasse, de recherche de stupéfiants, de la protection civile…

Le chien augmente le bien-être et a un effet apaisant. Il permet de pratiquer une activité physique, lors de la promenade quotidienne ou lors des jeux de plein-air.

Les chiens sont également associés à de nombreuses thérapies appelées Thérapies Assistées par l’Animal (TAA) en complément des soins habituels, notamment chez les enfants atteints du cancer. Du fait qu’il favorise la diminution du stress et la solitude, le chien aurait un effet sur la diminution des risques cardiovasculaire.

Chez les personnes âgées, le chien devient un véritable compagnon de vie lorsque les pathologies invalidantes surviennent et l’apprentissage de quelques actions du quotidien peut éviter quelques déplacements superflus. La présence d’un chien au domicile d’un malade d’Alzheimer permettrait également de réduire le déclin cognitif.

Du fait de son odorat particulièrement développé, le chien peut détecter des maladies comme le cancer. C’est le cas pour le cancer du poumon ou la COVID-19, dont le patient qui en est atteint diffuse des molécules dans son haleine qui sont perceptibles par le chien, ou le cancer de la prostate avec les urines. Il est particulièrement efficace dans la détection du cancer du sein (une étude de l’Institut Curie de Paris, a démontré une fiabilité proche de 100 % !).

Le chat, mon partenaire bien-être

Le chat a une démarche féline et chaloupée, il ronronne quand il se sent en sécurité mais il peut être aussi très joueur et facétieux. Il serait un facteur de protection contre le risque cardiaque car il abaisse la tension artérielle. Un ronronnement peut placer celui qui le reçoit physiquement, sur les genoux, sur le ventre ou sur l’épaule, dans un état proche de la méditation. La fréquence des ronronnements du chat est proche de celles qui sont utilisées en orthopédie ou en kinésithérapie pour accélérer les processus de cicatrisation et de consolidation osseuse. Les ronronnements du chat favoriseraient donc la cicatrisation post-traumatique chez l’homme. Ce serait d’ailleurs là l’explication du fait qu’un chat cicatrise plus vite qu’un chien à la suite d’un accident !

Le cheval, mon partenaire éducation

Le cheval est, dès l’enfance, un partenaire au statut particulier. Qui, fille ou garçon, n’a pas usé ses fonds de culotte sur un cheval à bascule ou sur un manège ? Les films qui mettent en scène des chevaux ont une audience particulière auprès du jeune public qui est souvent attendri ou impressionné par la magnificence et la grâce de l’animal. La relation de l’enfant à l’animal, est plus forte que sa relation avec un jouet ou un objet. Le cheval impressionne par sa taille qu’il soit poney ou cheval adulte, mais il le considère comme son égal, qui a des besoins, comme lui, qui ne le juge pas, qui ne fait jamais aucun reproche, qui ne le trahit pas et lui pardonne souvent ses petites erreurs, sans pour autant manquer de caractère.

Le cheval est un bon vecteur des valeurs humaines que sont la douceur, la joie, l’amitié et bien d’autres encore. Les réactions de l’animal sont presque souvent liées à une émotion, le sursaut face à un bruit, un hochement de tête, ou un rapprochement spontané avec l’enfant. Les rapports sont simples, faciles à comprendre mais doivent être déchiffrés, et c’est là toute la magie du contact avec l’animal, apprendre à comprendre les réactions de l’autre, sa joie ou sa tristesse, sa peur ou son insouciance. C’est l’école de l’empathie pour l’enfant.

Il est très fréquent de voir un enfant parler à son poney ou à son cheval. Chez les adultes aussi d‘ailleurs, comme si l’expression d’un sentiment était plus facile avec un animal…

Conclusion

Quel que soit notre état d’esprit ou notre état de santé, la présence, l’entretien ou même simplement l’observation à la télévision par exemple, d’un animal quel qu’il soit, a sur nous un impact dont nous ne mesurons pas toujours consciemment les effets. L’observation d’un poisson rouge réduira dans de nombreux cas l’angoisse, la nervosité ou la déprime. On s’amusera du quotidien d’un hamster ou de la toilette d’un canari. Plus étrange, la fascination qu’un reptile exercera sur nous. Chaque être vivant finalement, exerce une interaction sur l’autre et l’être humain est particulièrement réceptif à ces stimuli.

Mais un animal n’est pas qu’un être vivant, c’est aussi un être pensant qui ressent des émotions. C’est pourquoi si AVENIR SANTÉ MUTUELLE vous conseille de choisir un animal de compagnie, pour améliorer votre bien-être et celui de vos proches, choisissez-le en fonction de votre environnement et de vos modes de vie. Un saint-bernard dans un studio de 20 m² sera malheureux tout autant que son maître. Et puis le bien-être de certains animaux est parfois mieux adapté à l’Homme que d’autres. Un chat se complaira sur votre canapé alors que le petit canari dans sa cage sera doute malheureux toute sa vie d’être enfermé toute la journée et de ne pas connaître les joies du vol stationnaire dans une brise printanière…

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