Octobre Rose : le dépistage du cancer du sein

Hygiène et prévention - AVENIR SANTÉ MUTUELLE - 12/10/2021

Comme tous les ans depuis 26 automnes, les rubans roses, symboles de la campagne d’information Octobre Rose, vont fleurir au revers des cols et des vestes. C’est une campagne annuelle qui permet de sensibiliser le grand public au dépistage du cancer du sein, la première cause de mortalité par cancer chez les femmes, et de récolter des fonds pour la recherche médicale et scientifique. 1 femme sur 8 risque de développer un cancer du sein dans sa vie, il touche également 1 % des hommes. Chaque année en France, on compte 59 000 nouveaux cas, et 12 000 femmes décèdent des suites de cette maladie. Pourtant, détecté à un stade précoce, le cancer du sein peut être guéri dans 9 cas sur 10. Le dépistage est donc l’objectif principal d’Octobre Rose.

AVENIR SANTÉ MUTUELLE vous encourage à soutenir Octobre Rose, et vous renseigne pour vous sensibiliser au dépistage du cancer du sein.

Octobre Rose, c’est quoi ?

Octobre Rose est le mois consacré à la sensibilisation pour la lutte contre le cancer du sein. Du 1er au 31 octobre, professionnels de santé, ONG et associations sont rassemblés à travers le monde autour de l’information sur le dépistage du cancer du sein. En France, 650 000 femmes sont atteintes ou ont été touchées par cette maladie. La première campagne d’Octobre Rose en France, date de 1994.

Pour lutter contre le cancer du sein, la recherche médicale et scientifique est nécessaire. Octobre Rose est donc à l’initiative d’événements ludiques ou sportifs comme des courses, des ventes aux enchères… avec pour objectif de récolter des fonds. Les fonds ainsi récoltés sont uniquement destinés, chaque année, aux associations qui aident et accompagnent les personnes atteintes du cancer ainsi qu’à la recherche scientifique. Des campagnes de dépistages gratuits ou à prix réduit sont également proposées à travers la France. Si depuis plusieurs décennies, d’importants progrès pour la recherche médicale ou pour la qualité de vie des malades ont été réalisés, il est indispensable de continuer le combat contre la maladie.

Octobre Rose, c’est avant tout l’occasion d’expliquer et de mettre en avant ce qu’est le cancer dans sa globalité : le dépistage, la maladie, les différentes formes de traitements… C’est aussi l’opportunité de parler d’accompagnement pendant et après la maladie : un accompagnement qui se veut à la fois physique et psychologique.

Le cancer du sein, c’est quoi ?

Le cancer du sein est la tumeur maligne la plus fréquente chez la femme. Dans 95 % des cas, il s’agit d’une tumeur maligne d’origine glandulaire (adénocarcinome).

Pour mieux comprendre cette maladie, il faut analyser l’anatomie du sein. Chaque sein contient une glande mammaire composée de 15 à 20 compartiments séparés par un tissu graisseux. Chacun de ces compartiments est constitué de « lobules » et de « canaux ». Le rôle des lobules est de produire le lait en période d’allaitement, les canaux transportent ensuite le lait vers le mamelon. Il existe différents types de cancers du sein, ils se développent le plus souvent à partir des cellules des canaux, on parle alors de cancer canalaire ou plus rarement à partir des cellules des lobules, on parle alors de cancer lobulaire.

En cas de diagnostic d’un cancer du sein, le médecin oncologue va analyser le grade et le stade de la tumeur. Il existe 3 grades qui vont permettre de distinguer l’agressivité de la tumeur et 4 stades qui vont permettre d’évaluer sa taille et si elle n’a pas atteint le niveau de métastase.

 

Sensibiliser au dépistage du cancer du sein

Le dépistage du cancer du sein a toute son importance chaque année et permet de sauver des milliers de vies.

Pourquoi se faire dépister ?

Le dépistage permet de repérer une lésion avant l’apparition de symptômes, et notamment de détecter des cancers de petite taille et peu évolués avant qu’ils ne soient palpables. Le dépistage augmente les chances de guérison et permet la mise en place de traitements moins lourds et moins agressifs (avec moins de séquelles). La mise en place du dépistage organisé à partir de 50 ans a permis de faire baisser le taux de mortalité du cancer du sein de 20 %. Le dépistage est donc essentiel, et cela, même avant 50 ans. C’est le meilleur moyen de prévention contre cette maladie.

Le dépistage individuel

Un suivi gynécologique régulier, assuré par le médecin traitant ou par un gynécologue, est recommandé à toutes les femmes. Cette consultation permet, en effet, de surveiller de façon individuelle le risque de maladies bénignes ou malignes des seins et de l’appareil gynécologique. Dès 25 ans, un examen clinique des seins (observation et palpation) par un professionnel de santé est recommandé. Dans ce cadre, à partir de 40 ans, il est parfois proposé, en fonction des facteurs de risques, de bénéficier d’un dépistage individuel du cancer du sein. Ce dépistage passe par la réalisation d’une radiographie des seins : la mammographie. Cette première mammographie à 40 ans est alors un examen de référence pour le suivi à venir.

Le dépistage organisé

Dès 50 ans, le dépistage individuel laisse place au dépistage organisé. Tous les deux ans, toutes les femmes de 50 à 74 ans dont le risque de cancer du sein n’est pas significativement élevé sont invitées à pratiquer une mammographie dans le centre de radiologie agréé de leur choix. Cet examen est gratuit et sans avance de frais. Il peut être complété parfois d’une échographie selon le profil de la patiente. Après 74 ans, la question du dépistage du cancer du sein doit être examinée au cas par cas avec un médecin.

Les symptômes du cancer du sein

Même si le dépistage est le meilleur moyen de prévenir d’un cancer du sein, certains symptômes cliniques sont reconnaissables et doivent vous alerter :

  • Une boule ou une masse dans le sein est le symptôme le plus fréquemment observé ;
  • Des ganglions durs au niveau de l’aisselle ;
  • Une anomalie au niveau du mamelon ;
  • Une modification de la peau ou de la forme du sein.

Les symptômes listés ci-dessus ne signifient pas nécessairement qu’il s’agit d’un cancer du sein. Mais il vous faudra tout de même consulter votre médecin ou gynécologue, car ces différents signes peuvent être liés à de nombreuses autres pathologies mammaires.

La prévention contre le cancer du sein

Le cancer du sein est une maladie multifactorielle. Différents facteurs de risques augmentent la probabilité d’être touché par le cancer du sein. Les 4 principaux sont :

  • L’âge : en effet, près de 80 % des cancers du sein se développent après 50 ans ;
  • Les antécédents personnels et familiaux de cancers ou autres maladies ;
  • Les prédispositions génétiques au cancer du sein ;
  • Une mauvaise hygiène de vie comme la consommation d’alcool et de tabac, un surpoids ou encore un manque d’activité physique peuvent favoriser l’apparition d’un cancer du sein.

La prévention au quotidien, c’est adapter certains de vos comportements pour vous protéger :

  • Pratiquer du sport régulièrement ;
  • Participer au dépistage organisé.

A noter : l’allaitement est un facteur protecteur du cancer du sein également.

Le traitement

Grâce notamment à la campagne Octobre Rose, la recherche médicale pour lutter contre le cancer du sein a énormément progressé ces dernières décennies. Désormais, différents types de traitements peuvent être utilisés pour traiter la maladie :

  • La chirurgie ;
  • La radiothérapie ;
  • L’hormonothérapie ;
  • La chimiothérapie ;
  • Les thérapies ciblées.

Selon la personne, le traitement peut avoir différents objectifs :

  • Supprimer la tumeur ;
  • Réduire le développement des métastases ;
  • Réduire le risque de récidives.

Le traitement est choisi en fonction de l’endroit où la tumeur est située, de votre profil, de vos antécédents, ou bien encore de son stade et de son grade au moment du diagnostic.

Le suivi psychologique est une étape essentielle des soins. Il commence dès la connaissance du cancer. Cela peut être vécu comme un véritable séisme dans la vie des patientes. Le soutien psychologique joue un rôle majeur également dans la gestion des effets secondaires aux traitements. Lors d’une chimiothérapie par exemple, la perte de cheveux et la fatigue du corps sont difficiles à accepter pour les patientes.

Conclusion

2021 marque l’année de la 28ème édition d’Octobre Rose. La campagne de 2020 avait été perturbée par le Covid-19. Cette année, Octobre Rose compte bien donner un nouvel élan à la lutte contre le cancer du sein. Prenez un rendez-vous pour vous faire dépister si vous avez entre 50 et 74 ans, allez consulter votre gynécologue tous les ans, même si vous êtes jeune et en bonne santé. Mais surtout prenez soin de vous et de vos proches, et passez un bon mois d’octobre, un joli ruban rose à la boutonnière.

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